Je ne savais pas car personne ne me l’a inculqué, ni à l’école, ni à la maison, ni à la télé qu’en tant que mère, que femme qui tente de jongler entre mes différentes vies j’avais le droit à des moments à moi. Puis lorsque j’en ai pris conscience, je n’ai pas réussi à sauter le pas. Je me posais milles et une questions. Qui va faire cela, qui fera ceci, les enfants par là, et la maison… Et j’ai eu ce déclic grâce à la meilleure des amies, ma chère SANDOR, tu te reconnaitras. Aujourd’hui je vous raconte comment j’ai réellement réussie à prendre un week-end ( enfin presque) pour moi et me retrouver seule avec moi-même. Ne penser qu’à moi, en tentant de me défaire de cette énorme « charge » mentale qui me pèse ainsi que sur tant d’autres femmes. Je vous emmène avec moi au travers de mon premier week-end à moi.
Le droit à la solitude devrait être obligatoire pour toutes les femmes qui le souhaitent ( et aussi les messieurs lol) et qui ont ce besoin de souffler. La solitude n’est pas négative contrairement à ce que beaucoup pourraient penser.
Objectif : Partir de la maison
En général le samedi je me réveille très tôt tout comme les autres jours de la semaine. 6h généralement et quelque fois je peux trainer au lit jusqu’à 7h00. J’ai toujours milles choses à faire et ce jour là aussi. Départ prévu à 12h00 mais à 14h00 je prenais la route. C’était difficile de partir de la maison et de tout laisser en plan car la charge mentale me rappelle sans cesse que j’ai une immense responsabilité pour que ça tourne à la maison.
Leçon N°1 : Partir sans se retourner et sans rien faire. Je reste persuadée que personne ne serait mort de faim, de soif ou d’ennui. Mais c’est un apprentissage pour moi et je compte bien devenir une excellente élève.
Après quelques détours à la recherche d’une calculatrice pour mon fils aîné j’ai pu arrivé dans mon palais du week-end. Une maison située dans le sud de la Martinique au calme et bien ensoleillée. Seule avec moi, j’en rêvais. Je m’étais concoctée un petit programme que je n’ai absolument pas respecté et tant mieux. Durant ce week-end à moi j’ai pu lire, regarder des documentaires ( j’adore les documentaires), aller à la plage, écrire ( j’adore écrire des histoires), terminé l’écriture d’une histoire pour enfant débutée il y a 6 mois ( avis aux éditeurs !!!), prendre une douche sans être dérangée, me promener en tenue légère tranquille et franchement ça c’est la vie, manger de la glace sans qu’aucun petit mendiant ne me dérange, mettre de la musique à fond, danser ( en tenue légère) et chanter comme une folle…. Et surtout je me suis retrouvée avec moi-même. J’ai pris un temps pour penser aux gens que j’aime tant, à ma maman qui a passé sa vie à se donner pour ses enfants et qui a été emportée par la maladie bien trop tôt, à refaire le monde qui m’entoure et à m’aimer.
J’en ai tiré quelques leçons de ce week-end en solo. Je dois renouveler cette expérience à minima tous les 2 mois, je dois offrir à mon corps et à mon esprit un temps pour qu’il puisse se retrouver avec lui-même, je dois faire en sorte que la charge mentale qui m’incombe soit transférée aux autres membres de la famille et enfin je dois remercier la vie de m’offrir cette belle opportunité qui n’est pas donnée à toute les mères.
L’espace d’un week-end je me suis célébrée… Et c’était une fête merveilleuse.
A bientôt
P.S : Merci à mes lectrices qui m’envoient encore des messages. Je ne suis plus très présente et pourtant vous encore quelques-unes à me suivre et à m’écrire. Merci pour votre fidélité.
A très vite
Marlène Rodney Rufin
Cieslik a écrit
Merci pour ce post qui est tellement VRAI. Le droit à la solitude est une magnifique expression… la solitude est nécessaire pour se retrouver avec soi même et comme tu dis si bien se célébrer !