Oui ici c’est un blog qui traite de parentalité positive et bienveillante. Mais soyons francs, la parentalité positive en pratique ce n’est pas facile tous les jours. Faut que je vous dise la vérité ! Hier j’ai crié ! Oui j’ai crié ! Oh la mauvaise mère ! Oh mère imparfaite ! Oh scandale ! C’est vrai je suis imparfaite. Et ça Isabelle Filliozat nous le dis dans ses livres.
Voilà le contexte de mon immense et malheureuse perte de patience. Ma fille de 12 ans a décidé de faire de la peinture dans sa chambre avec petite chipie de 2 ans ( sans que je sois au courant). L’idée étant de faire un cadeau pour mamie. Donc peinture sur les pieds, sur les mains et surtout sur les murs, le carrelage et la porte. Il y en avait absolument partout. Et là ! Le drame ! J’ai fondu en « colère ». Bon sans oublier ce fichu cycle hormonal qui influence mon humeur mois après mois. J’ai culpabilisé après ça. Je me suis sentie stupide d’avoir réagis ainsi. Tout cela pour vous dire que la parentalité positive peut aussi nous faire culpabiliser.
Pourquoi les autres y arrivent et pas moi
Je sais que mon enfance a été rythmée par les VEO, ces fameuses violences éducatives ordinaires dont tout le monde parle. Et cette éducation que j’ai reçu a laissé des traces dans mon quotidien. Ce sont ces fameuses neurones miroirs qui nous obligent à vivre un mode automatique. Personnellement j’ai réussi à depasser cela, mais certains jours la parentalité positive » j’en peux plus ». Je craque, je perds patience et surtout je suis humaine. Je crois réellement que pour y arriver il faut avancer à son rythme.
Ne pas tomber dans les extrêmes
La parentalité positive qui a été largement mise en avant par des psychologues comme Isabelle Filliozat est facile à lire. Mais dans le quotidien il existe des dizaines de paramètres à prendre en compte. Accompagner son enfant respectueusement ne veut pas dire tout accepter. Récemment sur un groupe une maman se plaignait d’être épuisée, elle s’adaptait exclusivement au rythme de son enfant. C’est lui décidait du lever, du moment des repas, ce qu’il voulait manger. Quand je lui ai dis » tu devrais t’écouter et lui imposer des routines » j’ai eu le droit à un » je veux pas faire ma traite et le dominer « . Donner des habitudes aux enfants n’est pas de la manipulation mais bien leur offrir des outils et des repères dans le quotidien. Je crains que certains parents ne tombent dans des comportements contraires à la parentalité positive finalement.
L’éducation respectueuse commence le jour où l’on décide de vivre ensemble naturellement dans la bienveillance, avec des moments difficiles, des périodes où ça fonctionne moins voir pas du tout, où notre corps et/ou notre tête ne peuvent faire face. Vous ne pouvez pas être zen tous les jours, cela est sain et fait de vous une personne humaine.
Votre vie est réelle
Parce que ce que nous lisons dans les livres ne reflètent pas votre quotidien. Quoi que vous fassiez, ce qui est important est votre capacité à vous prendre du recul. Eviter de culpabiliser lorsque cela n’est pas nécessaire. Tenter plutôt d’analyser en prenant du recul et de faire mieux la prochaine fois. Iriez-vous à un tournoi de volley-ball sans entrainement préalable ? Voilà plusieurs années que j’ai découvert et pratique cette magnifique éducation. Je suis si fière de mon parcours. Passée de filles qui recevait des coups à mère à l’écoute et positive est une récompense formidable. Je suis intimement persuadée que ma maman partie vers les étoiles doit se réjouir de cela. J’ai réussi à mon petit niveau à évoluer. Cela c’est fait pas à pas.
Chaque petit pas compte, soyez heureux de votre parcours. Quand nous n’en pouvez plus, quand vous craquez, regarder le verre à moitié plein.
Je vous dis à très vite
On se retrouve sur Instagram et Facebook
Marlène
@mamanunique
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