Les émotions, vaste sujet, que ce soit chez l’enfant, chez l’adulte ces émotions nous porte vers le haut ou vers le bas. Quelque fois stabilisante, d’autres fois inquiétantes, elles sont un sujet de recherche et questionnement infinis. J’imagine que cet iceberg des émotions existe quelque part, mais cet iceberg décrit des situations vécues. Lorsque l’on observe sa gestion des émotions fort est de constater que quelque soit notre niveau de maitrise il existe toujours des boutons qui nous font perdre pied.
Nous pouvons voir tant de choses à travers les larmes, le rire, des mains qui tremble, une bouche fermé, un regard pétillant, une respiration forte et haletante. Derrière la colère, la tristesse, les cris, le silence, l’agressivité, la critique ils existent beaucoup d’autres émotions je dirai même de malaise. Lorsqu’un enfant s’émeut nous avons tendance en tant qu’adulte à ne voir que la partie visible, et il en est souvent de même entres adultes.
Ce qui peut se cacher derrière une émotion de colère ou autres décrites plus haut, un sentiment d’insécurité, d’irrespect, un manque de confiance en soi ou en l’autre, une forte déception, une inquiétude, un traumatisme, de la culpabilité, de l’inconfort ( matériel / immatériel ), de la jalousie ( rivalité frères / soeurs par exemple ), un sentiment d’être attaqué… Alors lorsqu’un enfant pique une colère ce n’est pas parce que cela l’amuse mais c’est parce qu’il souffre profondément.
Ce matin l’une de mes filles c’est mise en colère, elle était vraiment énervée et après discussion elle m’a expliqué qu’elle avait besoin d’être écoutée à ce moment et qu’elle ne l’étais pas. Un autre jour c’est un de mes enfants qui pleuraient pour un jouet qui en fait était attristé et toucher par la remarque d’un ami faites quelques jours plus tôt. Une colère, une émotion que je qualifierai de négative cache souvent autre chose de cacher.
Prévenir ces moments difficiles : J’en parle souvent mais l’écoute active permet vraiment de désamorcer les rapports de force et les conflits bien avant qu’il n’arrive. Lorsqu’ils sont là on peut calmer une situation en offrant à nos enfants une bonne dose d’hormone du bonheur.Sérotonine, endorphine, dopamine, ocytocine sont les hormones du bien-être. Vous pouvez les stimuler en faisant un gros câlin à votre enfant en le prenant dans vos bras durant la crise.
Un dernier conseil, n’attendez pas la crise, prenez vos enfants des bras aussi souvent que possible. Se sentir aimé rend fort et offre une grande confiance intérieure qui se poursuivra dans le monde tumultueux des adultes.
A très vite
Marlène
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