La féssée est selon moi l’une des violences éducatives les plus ordinaires. Taper un enfant sur les fesses est censé lui faire du bien, lui apprendre la discipline et le respect. En donnant des féssées vous serez un parent parfait, dans la norme qui utilise sa boite à outils magiques. Une boite à outils utilisés par des millions de parents à travers le monde.
La France, pays du Liberté, Egalité, Fraternité a enfin ( c’est pas trop tôt) adopté la loi contre les violences éducatives. C’est le 56ème pays a adopter une loi interdisant les violences dites correctives. Mais alors vous parents qui adoptent le chemin de la bienveillance et de la discipline positive que faire ? Nous allons découvrir au travers de cet article des solutions contre les violences éducatives ordinaires.
Arrêter toute forme de violence. Et oui les enfants agissent très souvent par mimétisme. Si en tant que parent vous cherchez une alternative aux féssées et aux violences éducatives ordinaires commencer par ne plus être violent lorsque l’enfant l’est. Les rapports de force physiques laisseront comprendre à votre enfant que la réponse à un conflit c’est la violence.
Se remettre en question. L’éducation bienveillante et positive c’est accepter que notre enfant n’est pas le centre de nos difficultés. C’est nous qui en tant que parent sommes fatigués, perdons patience, crions. En quoi nos enfants sont-ils coupables de notre impatience. Surtout que les études le prouvent le cerveau est immature pendant très longtemps. Cette immaturité empêche aux enfants une maitrise de leurs émotions. Oublier les conseils de votre grand-mère et accepter d’évoluer est déjà un pas vers une parentalité nouvelle.
Exit les caprices. Les caprices sont une belle invention de l’humain. Les caprices n’existent pas en réalité, un enfant a des besoins et ils les expriment comme il peut. Un enfant a des besoins, des envies, des peurs, des angoisses, des rêves, des désirs. Ce désir peut-être de ramasser ce petit caillou gris sans importance à vos yeux. Pourtant dans son coeur d’enfant ce caillou ordinaire est un joyau.
Avoir une écoute empathique. Les enfants ont ce besoin de se sentir écouté et compris sans jugement aucun. Mettez vous à la place de votre enfant, ressentez sa tristesse, sa colère, sa joie. Ecouter le sans le couper et surtout sans tenter d’orienter ses émotions. Instaurer un climat de confiance permettra à vos enfants d’acquérir une meilleure gestion de leur émotion. L’empathie permet surtout à l’autre de se sentir aimer pour qui il est et non d’un amour sous condition.
Prevenir et anticiper. Le stress d’une situation peut engendres des risques de violences de la part des parents vis à vis des enfants. Prévenir les enfants permet de les impliquer dans une organisation et de leur expliquer les risques liés à celle-ci.
Exemple : Demain je vous réveille plus tôt car nous prenons le train à 9h. Nous devons partir de la maison à 7h30. Prévenir les risques : Demain nous prenons le train et devons quitter la maison à 7h30. Ce soir je vous demande de préparer vos vêtements ainsi que vos chaussures. Pour ceux qui ne veulent pas déjeuner, ( si les enfants sont en âge), vous pouvez vous préparer ce soir un sandwich à mettre dans votre sac. Ainsi nous partirons sereinement. En plus cet atelier sandwich va vous offrir un temps ensemble, transformer cela en jeu.
Jouer, s’amuser, rigoler. Les parents. Espèce humaine qui se prend bien souvent trop au sérieux. Le jeu est un vecteur de communication ludique et favorisant les échanges avec les enfants. Et même dans des situations où l’enfant est en crise calmer par le rire peut-être une solution. Sans chercher à éteindre l’émotion légitime de l’enfant le jeu offre un moyen de rentrer en contact. Le jeu utilisé en amont favorise les liens de confiance, de partage et d’amour. Une partie de chatouille, un jeu de société, une course dans le jardin, une marelle, une soirée blague ( ici on adore), une partie de devinettes, un jeu vidéo… Faites entrer le rire pour communiquer avec vos enfants.
Soigner ses blessures. Nos blessures, nos souffrances d’enfant rejaillissent sur nos enfants. Nos peurs, nos craintes, nos maux ne disparaissent pas, ils grandissent en nous et reviennent un jour ou l’autre. Ils peuvent se traduire par une reproduction de gestes et de paroles vécus durant l’enfance, par des colères, des déprimes. Comme un système de défense face à vos propres vos émotions. Demander à nos enfants d’enfouir leurs émotions est un beau moyen pour ne pas faire face aux notres.
Discuter, analyser et résoudre. Garder son calme et faire preuve d’empathie oui, après un moment difficile poser des mots sur les maux. Discuter afin de comprendre ce qui c’est passé et comment éviter cela. Imaginons que votre enfant se soit mis en colère car il souhaite dîner avec sa voiture rouge alors que vous refusez catégoriquement. Trouver une solution où chacun est gagant, par exemple » Je te propose de laisser ta voiture à côté de ton assiette et d’y jouer au moment du temps calme d’avant le coucher ». Analyser également si le comportement de l’enfant ne cache pas un mal être plus profond comme un souci lié à l’école, à un décès, à une peur… Soyez à l’écoute et accueillez ces émotions.
Il ne s’agit que de quelques exemples pour éviter les VEO, si vous lisez cet article c’est que vous empruntez le chemin vers une parentalité positive. Ils existent des formations destinés aux parents en ligne mais également en presentiel. Alors sautez le pas pour aller encore plus loin, vers une parentalité épanouie.
A très vite sur facebook et instagram
Marlène
Vers une parentalité épanouie
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