Isabelle Filliozat est une psychothérapeute connue en France. Elle a permis à de nombreux parents de favoriser des relations harmonieuses et positives avec leurs enfants. Plus qu’une tendance, la parentalité positive séduit de plus en plus de familles et de professionnels de l’enfance. Cette éducation basée sur les recherches en neurosciences offre de nouveaux concepts pour les parents et un regard nouveau sur l’enfant. Après avoir visionné plusieurs interviews d’Isabelle Filliozat et lu certains de ces livres j’ai extrait 5 clés pour être un parent positif et accéder à plus d’épanouissement familial.
Les caprices : Une excuse de parent
Un caprice est un comportement de l’enfant qui n’est pas compris par le parent. Le parent par cette incompréhension va poser un jugement sur l’attitude de l’enfant.
En effet pour beaucoup de parents, voir un enfant se rouler à terre, crier, pleurer est souvent traduit par un » caprice « . Nos enfants expriment donc des besoins tout comme nous adultes. Lorsque ces besoins ne sont pas comblés l’enfant traduit cela par des réactions de stress.
Ce que nous nommons » caprice » est en réalité une réponse du cerveau de l’enfant à des situations trop complexes pour lui. Dixit Isabelle Filliozat – J’ai tout essayé.
En tant que parent évitons de porter un jugement de valeur, passons de parent juge à parent bienveillant.
Voir notre enfant autrement
Depuis des siècles notre culture nous a inculqué que les parents devaient faire preuve d’autorité vis-à-vis des enfants. Les enfants étant des êtres assez intelligents pour prendre le dessus sur nous. C’est pourquoi on nous a toujours inculqué que l’enfant devait recevoir des punitions, des frustrations et des interdits afin de grandir et de devenir un adulte prêt a affronter la vie. Pourtant en tant que parent si notre objectif est d’en faire un adulte les neurosciences nous permettent d’affirmer qu’aujourd’hui que l’enfant necessite un environnement bienveillant, empathique où il peux exprimer ses besoins.
Votre enfant est comme vous. Il a des désirs à combler.
Comprendre le cerveau de notre enfant
Le déclenchement émotionnel va partir de l’amygdale, centre de perception des émotions. Cette partie du cerveau comprend plusieurs zones. Faisons pratique. Imaginons que le cerveau de votre enfant soit une armoire en kit. Vous montez une étagère, puis un tiroir, puis une porte. Et bien dans le cerveau des zones ( des étagères ) sont réservées aux émotions. La zone de la colère va maturer vers deux ans, la zone de la peur vers quatre ans, avant l’âge de cinq ans il est difficile pour l’enfant de controler ses émotions. Les enfants, notamment les tout-petits vivent leurs émotions de façon beaucoup plus accentué que les enfants plus grands. Et noter que le cerveau des enfants atteint sa maturité à 25 ans.
Utiliser le carburant de l’amour
Dans son livre j’ai tout essayé, Isabelle Filliozat nous parle de l’importance de remplir le réservoir affectif de nos enfants. Nos enfants sont de petites plantes qu’il faut arroser d’amour. En remplissant leur réservoir d’amour ils grandissent plus confiant et apaiser. Le réservoir d’amour de nos enfants se remplit grâce à deux types d’actions. Les verbales et les non-verbales. Nous devons donner de l’ocytocine à nos enfants, qui est l’hormone du bonheur. Ca ne se trouve pas dans les céréales mais dans nos gestes, nos paroles, nos regards bienveillants et surtout dans le temps que nous donnons à nos enfants. Dans son livre, elle nous conseille d’ailleurs de passer 10 minutes par jour avec nos enfants. 10 minutes où nous nous rendons pleinement disponibles pour notre enfant. Donner de l’amour sans condition.
Prendre soin de notre enfant à l’intérieur
Dans son livre » J’ai tout essayé « , Isabelle Filliozat nous alerte sur la relation entre l’alimentation et certains comportement chez les enfants. Elle a d’ailleurs écrit le livre » Un zeste de conscience dans la cuisine « .
Pour mieux comprendre l’impact de la nourriture je vous invite à visionner cette vidéo.
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