Liberté ! Quel est ton parfum, ton goût, ta senteur, ton odeur… Je me pose cette question en ce samedi soir de septembre, où pour ma part il m’est permis d’écrire ce qui me chante sur mon blog de maman.
Pourquoi un tel sujet à un tel moment. Parce que ces derniers jours j’ai constaté que l’expression de la liberté est si différente et vibre de tonalités de toutes les nuances. Entre Afghanistan et France voici deux visions opposées mais au final si proche de la liberté.
Notre ancien Ministre, Gabriel ATTAL évoquait lors de son départ cette semaine, ce que lui avait inculqué sa mère. Que quoi qu’il fasse dans sa vie, ce qui importait pour elle, c’est qu’il soit libre. Il crie sa liberté et que c’est ce qui l’anime et l’animera toujours. Au sommet les plus hauts et les plus secrets du pouvoir, la liberté de penser et de se mouvoir peut donc être aussi difficile que Ashria qui danse en Afghanistan pour crier son besoin d’être une femme libre. Attal qui vit dans un pays de liberté finalement muselé par une loyauté sans faille et par un j’imagine profond respect pour son pays, ses valeurs, la République… Mr ATTAL est un bel exemple de liberté dans notre pays car en Afghanistan il ne pourrait pas évoquer cela. Les Talibans en Afghanistan soutiennent une action, maintenir dans l’ignorance la plus profonde le peuple Afghans, en mettant sous silence la voix des femmes dès leur plus jeune âge et en les privant de toute leur liberté. Une mère peut-elle inculquer à ses enfants que son seul rêve est de les voir libre quand il est interdit de chanter, de jouer, de rire et de lire. Le goût de la liberté est different d’un continent à l’autre d’une histoire à une autre mais pourtant c’est le même sentiment qui pèse. Celui d’une nostalgie d’une vie d’ailleurs, d’une vie meilleure, de nouvelles conquêtes et découvertes. Une vie de bonheur où l’on fait ce que l’on veut.
Les femmes Afghanes sont interdites de chanter mais elles tentent de résister et notre ancien premier ministre aussi est à sa manière un résistant… Mais en Afghanistan pas de porte de sortie, pas d’issue de secours, pas de passation en grande pompe, elle doivent dans la plus sombre des obscurités tenter pour les plus vaillantes de vivre dans des lois absurdes, archaïques où la femme n’a aucune place en dehors d’enfanter et de se soumettre aux hommes. Elles ont de la gueule ces féministes sous cloche en attente d’une floraison et mieux d’une éclosion. Pour le moment mises sous silence en cherchant à les avilir, elles, fortes et courageuses même défigurées elles continuent de brailler en murmure pour faire vivre leurs droits et leur liberté.
Les femmes afghanes méritent de vivre libre…
Marlène Rodney Rufin Duhamel.
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