Dans son livre, Au coeur des émotions de l’enfant, Isabelle Filliozat nous offre l’opportunité d’accueillir les émotions de nos enfants avec empathie, écoute, et bienveillance. Cette accueil passe par comprendre se qui se cache réellement derrière l’émotion de nos enfants. Pleurer pour un jouet cassé est peut-être dû à une journée qui a été trop chargée, une colère pour une pomme coupée en deux à un besoin de temps avec l’un de ses parents ou les deux. Accueillir les émotions c’est aussi être les traducteurs de ces moments d’expression profonds.
Nos enfants ont besoin de nous faire confiance, nos enfants ont besoin de vider leur vase auprès des personnes en qui ils ont le plus confiance. Tout comme nous adultes nous cherchons une oreille à qui nous confier sans jugement il en va de même pour les enfants.
Accueillir les émotions avec sincérité
Lire des livres ne suffit pas. Notre posture parentale est très importante. Avoir un regard sur ce qui arrive à notre enfants doit se faire avec le coeur et le corps. Faire preuve d’amour, de respect, de silence, de câlins de façon sincère et avec empathie. En acceptant que notre enfant ne se met pas dans cet état pour nous embêter mais bien parce qu’il est embêté.
Poser des mots sur les maux
Exprimer ce que l’on voit, ce que l’on pense. « Je vois que tu es très en colère », » Tu n’en n’as pas envie maintenant », » Je suis là si tu as besoin », » je comprends que tu as beaucoup de peine ». Tout cela sans chercher à stopper ou restreindre l’émotion de l’enfant l’objectif étant d’être présent à ses côtés et de lui faire savoir qu’il peut compter sur nous et nous faire confiance. Accueillir les émotions c’est comme poser ses mains sous une fontaine et laisser l’eau tomber sans chercher à la canaliser.
Accueillir ce n’est pas tout accepter
Une émotion suit un processus. J’en ai déjà parlé sur mon compte Instagram. Si il est vrai que les demandes ne peuvent pas toujours être satisfaites, notre devoir est que son émotion, et notamment la colère, la tristesse, la peur soient toujours entendues. Ecouter et entendre jusqu’au bout l’émotion et je sais que cela peut nous demander beaucoup d’énergie et de gestion de nos propres émotions, de nos propres limites et de nos croyances en terme d’éducation.
Comprendre pour mieux accueillir les émotions
Une colère, une grande joie, une tristesse sont des moments où le corps, les pensées et la tête sont complètement bousculés. Il n’est pas nécessaire de demander à l’enfant le « pourquoi » mais plutôt ce qu’il a ressenti, ce qu’il a vécu et comment il l’a vécu.
J’ai très souvent vécu ces moments en tant que maman. Des fois j’y arrive bien, des fois c’est plus difficile. Mes règles, la fatigue, le quotidien viennent prendre le dessus et je ne prends pas forcément ce temps. Surtout ne culpabilisez pas, faites de votre mieux, à votre rythme. Et surtout faites preuve d’amour et de compassion envers vous.
Pour aller plus loin je vous propose quelques ressources :
Changer de parentalité. Le déclic.
Et bien sûr ma box spéciale maman, avec un tout nouveau guide « Les émotions des enfants »
On se retrouve sur Instagram pour plus de partages et d’informations.
Deltrey - DLD Communication Digitale a écrit
Très intéressant cet article !
Il faudrait que j’en parle à ma soeur qui a 3 enfants en bas âge et elle est facilement débordée par leur énergie et leur trop plein d’émotions